La 12ème édition du festival international du film à Dakhla, prévue du 3 au 9 juin 2024, mettra à l’honneur le cinéma africain, sa vitalité et son originalité, sous le slogan « Dakhla, porte de l’Afrique ».
Avec une programmation riche et diversifiée, la sélection officielle du festival comprend une sélection de longs métrages et de courts métrages produits et créés par des artistes africains, reflétant la diversité du continent. Parmi les films en compétition, on retrouve :
Longs métrages : Goodbye Julia (Soudan), Le Fantôme de Boko Haram (Cameroun), Moi, capitaine (Italie), À quand l’Afrique (Congo Brazzaville), Mami Wata (Nigéria), Amakor (Koweït), Three (Émirats arabes unis), Verre de l’amitié (Maroc).
Courts métrages : Legacy (Liban), Lobi Ekosimba (République Démocratique du Congo), Sous silence (Sénégal), Envoyée de Dieu (Niger), Al-Banjeri (Oman), Deasparence de Mrs.V (Egypte), Miss selfie (Maroc), Salon de coiffure (Soudan).
Hommages, colloques et masterclass
Des hommages seront rendus aux réalisateurs Joseph Kumbela (RD Congo), Mohamed Abderrahman Tazi (Maroc) et à l’actrice marocaine Majdouline Idrissi.
En plus des projections, le festival propose un riche programme de colloques, masterclasses et ateliers autour du cinéma africain et de ses enjeux. Parmi les événements phares, on peut citer :
Un colloque sur le thème « Le cinéma et l’intelligence artificielle : un cadeau piégé ? » sera organisé, ainsi qu’une table ronde sur « Le cinéma et le récit national ».
Deux masterclass seront proposées : l’une sur « le cinéma et la distribution » par la productrice américaine Monique R. Witte, et l’autre sur « l’expertise cinématographique » par le réalisateur marocain Mohamed Abderrahman Tazi.
Un atelier de réalisation sera également animé par le réalisateur Mohamed Ahed Bensouda.
Projections publiques et Plateforme “Dakhla Project”
Comme chaque année, le festival proposera des projections publiques ouvertes au grand public, avec notamment des films marocains tels que « Les divorcées de Casablanca » de Mohamed Ahed Bensouda et « Ana machi ana » d’Hicham Jabbari. Des films d’animation seront également projetés pour les enfants.
Cette année, le festival marque une évolution majeure avec la mise en place de la Plateforme « Dakhla Project », une nouvelle plateforme qui offrira un soutien matériel et formatif aux projets de scénarios de long-métrages en développement, fiction et documentaire.
Dix projets de films provenant du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Canada, du Maroc, de Tunisie et d’Égypte ont été sélectionnés pour bénéficier d’un soutien financier dans le cadre d’un programme de soutien aux jeunes cinéastes africains et arabes.
Ces projets ont été choisis parmi un grand nombre de candidatures reçues. Un jury international composé de spécialistes du cinéma évaluera l’éligibilité des projets.
Le jury comprend la réalisatrice marocaine Farida Benlyazid, le délégué du Festival de Ouagadougou Alex Moussa Sowadego du Burkina Faso, le réalisateur Moussa Touré du Sénégal et l’écrivain et scénariste Medhat El Adl d’Égypte.
Un festival incontournable pour les amateurs de cinéma
Le Festival International du Film de Dakhla est un rendez-vous incontournable pour les amateurs de cinéma africain et arabe. Une occasion unique de découvrir des films de qualité et de rencontrer des professionnels du cinéma.